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Lisa Artaud(20 photos)

Lisa Artaud

Lisa_v.png  Lisa possède de multiples talents puisqu’en plus d’être la chanteuse du duo Blossom Day, elle est également calligraphe, pour preuve les œuvres que nous vous présentons sur pARTage.
    Ses calligraphies d’influence arabe dévoilent une parfaite maîtrise du trait, une réelle harmonie d’ensemble et un goût sûr quant au choix des citations illustrées…
    Lisa prend superbement possession de la feuille vierge pour l’habiller de cet « Essentiel » qui apporte à l’œuvre ce que l’on appelle si justement un supplément d’âme.
    Travaillant à l’encre et à l’acrylique, Lisa use sans jamais abuser de son pinceau avec toute la sagesse nécessaire à l’art séculaire de la calligraphie, sachant combien il faut de patience, de minutie, de délicatesse et de don de soi pour créer une calligraphie digne des grands maîtres.
    Etre calligraphe c’est être en phase avec l’Univers, à l’écoute de l’humanité, en lien avec la connaissance et la lumière, appartenir au Tout et le servir avec humilité ce à quoi s’exerce Lisa jour après jour avec vérité et cœur.
    Une artiste à suivre !

Nathalie Lescop-Boeswillwald





Déplier Fermer  Peinture

Hugo Baudouin dit Labaud

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Né à Montpellier, 22 ans, skateur depuis plus de 10 ans, j’ai découvert l’univers de l’art et de la peinture par le biais de mes études d’arts appliqués.

Très inspiré de l’art brut, de l’univers de mon enfance, du skate et des sports extrêmes en général, mon travail plastique sur les expressions, la déformation et l’accumulation, « la foule », produit un effet miroir de l’évolution de notre société. Tout le monde y affiche sa vie, se regarde, sait tout sur tout et tout le monde, sans accepter de voir la face cachée de chacun d’entre nous. Cette face cachée sont nos masques intérieurs, tour à tour innocent, goguenard, gentillet, sombre, effrayant ou agressif, ces parts de nous que nous nous gardons bien de montrer. Qui êtes vous donc dans cette foule ?

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Michel Bénard(15 photos)

Michel Bénard

benard_v250.jpgMichel Bénard nous vient de Reims, il est l’artiste pluriel par excellence, détenteur de nombreuses distinctions, tout à la fois poète, critique et peintre, son œuvre picturale est l’alchimie réussie de l’écriture conjuguée à la couleur… œuvre lumineuse, solaire, symbolique et universelle, elle est en lien avec le monde sensible.
Utilisant avec talent les techniques mixtes, travaillant la matière le relief avec une magistrale maîtrise, son œuvre est porteuse de spiritualité, d’humanité.
L’être à l’instar de l’artiste est authentique, profondément tourné vers l’Autre, à l’écoute du monde et de ses langages multiples…
Des mots comme tolérance, fraternité, partage sont le cœur même de son propos d’homme et d’artiste.
Michel Bénard est de ces êtres qui rendent le monde meilleur.

Nathalie Lescop-Boeswillwald


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Simon Bonnet(20 photos)

Simon Bonnet

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Aux origines, l’art était un instrument de communication avec les esprits. La peinture, la danse, le chant et la musique, la sculpture étaient les voies et les portes par lesquelles il devenait possible de convoquer les esprits, de leur donner voix et en sens inverse de leur demander des faveurs. Au-delà du beau et du divertissant, l’art était quelque chose de sérieux et de dangereux.

J’aspire à retrouver cette fonction première de l’art. Peu m’importe le pouvoir et la connaissance du sorcier. Mais que les « esprits », ces forces telluriques de mère Nature, si puissantes à former la vie et demeurant à un si haut point terre inconnue, puissent trouver à s’exprimer à travers mon art ; voila une quête qui me séduit.

Pour devenir une bonne caisse de résonance: diminuer l’égo, ne rien anticiper, ne rien diriger.

Une Finalité à cela ? Rêvons un peu : que « l’esprit de la terre » reprenne ses droits et de nouveau mène le monde…

Simon Bonnet




 

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Chantal Canuet(21 photos)

Chantal Canuet, une artiste atypique

Chantal Canuet peint depuis 1990, elle a étudié l’histoire de l’art et les techniques picturales, faisant son apprentissage dans l’atelier de l’aquarelliste Michel Chevalier.
    Dès 1992, elle s’essaye aux expositions et salons, remportant de nombreux prix… Aujourd’hui, elle expose jusqu’au Japon, Cambodge tout en demeurant en marge du circuit artistique traditionnel…
    Autodidacte, Chantal Canuet a débuté par le dessin et plus précisément par celui de planches botaniques… Au fil du temps et l’expérience venant, elle a osé aborder la toile et les médiums tels que l’huile, l’aquarelle, le pastel.
    Peintre abstrait, elle quête cette parcelle d’indicible dans l’interstice du tangible et de l’intangible qui fait écho à une pensée humaine, où sensible et cérébral s’épousent pour offrir une improbable réponse au questionnement de l’être.
    Ses peintures colorées, superbement construites interrogent notre conscience collective quant au bien-fondé de notre appartenance au Tout. Sommes-nous méritants face à l’Univers alors que nous ne cessons de malmener, détruire l’existant ?… Vaste question qu’une œuvre tout entière ne parviendra pas à résoudre… mais n’est-ce pas là justement l’intérêt de toute œuvre ? repousser les limites réflexionnelles, dépasser les apparences et cheminer en terre inconnue… Bâtir une œuvre c’est découvrir un Autrement, imaginer, réinventer un monde…
    Chantal Canuet est animée par un sentiment d’incompréhension, elle ne se reconnaît pas dans la pensée unique que l’on tente de nous imposer à tout prix et s’en extrait avec force par le biais de la poésie et de la peinture…
    Parfois qualifiée d’hermétique par ceux qui n’investissent pas pleinement l’œuvre, Chantal Canuet n’use aucunement de la facilité mais n’en est pas moins à l’écoute du monde et pour qui sait regarder, ressentir, il n’est pas de plus judicieuse perception que celle d’une artiste qui fait montre d’une introspection jusqu’au- boutiste pour redéfinir l’identité même de notre humanité.
    Travaillant l’huile avec dextérité et maîtrise, Chantal Canuet possède une palette chaude et variée diseuse de vie, de mouvement, de mystère aussi… Elle révèle au gré de ses toiles un attachement réel à une abstraction expressionniste souvent peuplée de silhouettes silencieuses, évocatrice de nos beautés mais aussi de nos failles… Entre sérénité et tourment, la peinture de Chantal Canuet s’avoue diseuse d’espérance malgré la déshérence d’un monde à bout de souffle… L’artiste puise dans les arcanes de la vie pour peindre au plus près notre complexité d’être…
     L’espace de la toile se fait représentation du dire intrinsèque de l’artiste, texturée la matière habille son sujet dans un mouvement assuré qui n’est pas sans rappeler combien Chantal Canuet s’identifie dans sa perception de l’art.
    Le traitement de la couleur révèle une véritable maîtrise de la gamme chromatique, la juxtaposition des dominantes donne une profondeur à l’ensemble… L’artiste utilise ce qui la heurte au quotidien pour créer son œuvre, peindre est un exutoire qui lui entrouvre les portes d’une conscience poétique où la formulation de la pensée s’avère limpide et au plus proche de la réalité intérieure du peintre.
    Chantal Canuet est de ces artistes atypiques qui aiment à transcrire sur la toile cette part intime qui différencie l’amateur de l’artiste.
    Un univers à pénétrer sans a priori, l’âme à l’écoute !

Nathalie Lescop-Boeswillwald

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Edith Cohen(14 photos)

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Edith Cohen

L’œuvre d’Edith Cohen éblouit par sa palette nuancée et le jeu des tracés où verticalité et horizon se succèdent au rythme des toiles et des paysages spirituels que l’artiste peint à la lumière vibrante d’Israël…
Entre imaginaire et éternité, la peinture d’Edith Cohen se fait vocable de l’âme et du cœur…
Intelligence et prescience de l’être sont omniprésentes, l’inspiration de l’artiste se joue des apparences, révélant une fragilité atemporelle, un désir céleste… inaccessible, qui sait ?…
Edith Cohen peint ce long chemin de prières incertaines, ces voix qui s’élèvent d’une terre ocre, lumineuse et sombre à la fois, à l’instar des âmes errantes…
Edith Cohen effleure le signifiant, sachant combien l’intangible se love au cœur même du visible, prenant place à sa manière sur l’échiquier de la vie pour prononcer l’indicible où se rencontrent l’improbable et le fabuleux de la pensée humaine…

Nathalie Lescop-Boeswillwald

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Rudy Collard(16 photos)

Rudy Collard ou la palette de l'être intime

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De facture abstraite, la peinture de Rudy Collard explicite plus une émotion qu'une pensée, elle s'apparente à l'univers sensible, insuffle vie et espoir au regardant, fluide, vibratoire et malgré tout architecturée, elle incarne le geste créateur dans toute sa complexité, imprimant ici rythme, là césure, contrastée à l'image de l'être vital, elle épouse sa dynamique pour l'illustrer au plus près de sa vérité.

Dans un monde en déliquescence, l'acte créateur possède un fort pouvoir cathartique auquel penseurs, artistes, hommes de médecine se sont depuis longtemps intéressés tant il est vrai que la créativité peut  se révéler un moyen ô combien utile pour aider à la transformation de l'être profond.

Qu'il s'agisse de ce qu'on appelle "art-thérapie" ou plus communément "médiation artistique", on invoque ici le potentiel créateur pour mieux appréhender le moi intérieur et tendre à une réappropriation du sujet...

Jean Dubuffet fut un précurseur en la matière, découvrant et se passionnant pour les créations de personnes internées en hôpital psychiatrique, il donnera un nom à cette production : l'art brut... avec André Breton, il contribuera à la reconnaissance de ce courant artistique comme tel, en marge des codes picturaux et des institutions reconnues.

L'art brut fait appel à l'inconscient, révélant la part "cachée", enfouie de l'être...

Ainsi la peinture de Rudy Collard fait-elle appel à ce moi intérieur qui n'aspire qu'à la sérénité, au bien-être pour un total épanouissement...

En axant son parcours de vie sur le "développement personnel", l'artiste a su d'entrée exprimer son désir d'être.

Tout à la fois initiatique et spirituel, le cheminement de Rudy Collard en tant qu'homme l'a mené à l'artiste qui sommeillait en lui et n'attendait que l'instant T pour se révéler à lui-même...

Faisant la part belle à l'introspection, le peintre a su se défaire du paraître pour être tout simplement... Ses tableaux résonnent de cet élan de vie, de cet enthousiasme à transmettre ses émotions premières, l'artiste invente ni plus ni moins qu'un langage pictural faisant écho à son ressenti intime.

Intuitive et essentielle, la peinture de Rudy Collard sollicite l'être dans son entier, corps et âme, tant elle traduit et magnifie les sensations, rêves et visions de l'artiste, le regardant perçoit indubitablement l'engagement humain et jusqu'au-boutiste du peintre et le fait sien...

La palette de Rudy Collard évoque les couleurs chatoyantes de l'été indien, le rouge, le jaune priment ici, associés à des coloris froids comme le bleu, le vert, le peintre s'adonne à un traitement artistique de la couleur ; les compositions de l'artiste sont majoritairement lumineuses, le médium qu'est l'acrylique permet au créateur de travailler rapidement les différentes couches, elle sert la spontanéité du peintre, la fulgurance de son trait aussi...

Rudy Collard est passé maître dans l'agencement de l'espace, la couleur structure la toile, lui donne son relief, la ligne quant à elle joue le rôle de faille, de brèche pour une plongée au coeur même de l'oeuvre, le tracé façonne le propos pictural puissant et harmonieux...

A la fois exigeante et instinctive, l'oeuvre ordonnance les émotions de l'artiste, qu'elles soient objectives, désordonnées ou inconscientes, seule compte leur interprétation picturale, résultante du savoir-faire et du talent du peintre.

La démarche artistique de Rudy Collard ne serait pas complète sans les ateliers pour adultes qu'il anime, tant le rôle de passeur, de guide participe à son bon équilibre de créateur et lui offre la possibilité de partager plus en avant sa propre expérience de la picturalité.

Désireux de ne rien imposer aux apprenants qui fréquentent ses ateliers, de laisser libre cours à la créativité pure, il donne la parole à la couleur et au sensitif, s'inscrivant dans la transmission intelligente et non dans le carcan de l'enseignement rigoureux.

Vous l'aurez compris, Rudy Collard est de ces artistes qui font de leur art une philosophie de vie...

Nathalie Lescop-Boeswillwald

Docteur en histoire de l'art,critique

Directrice de "pARTage".

 

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Chantal Cros (17 photos)

illustre_article_v.jpgChantal Cros est une créatrice plurielle, touche à tout talentueuse, dessinatrice, peintre, céramiste… Elle excelle dans l’art du croquis, de portraiturer ces petits détails de notre quotidienneté, mais aussi de tracer la délicatesse d’un paysage maritime, d’un village montagneux, d’une rivière courant à travers bois… Quant aux personnages, elle sait en quelques traits de crayon leur donner vie et raconter l’histoire qui se cache derrière un visage, un regard, une silhouette…
Chantal Cros au gré de ses voyages se nourrit de lieux, de légendes et de couleurs qu’elle retranscrit à travers le prisme de sa sensibilité de femme…
S’intéressant à l’archéologie et aux fouilles, elle sait également introduire dans l’acte créateur le vécu d’un monde et ainsi offrir au regardant la possibilité d’aborder les rives de temps disparus, voire ensevelis et d’effleurer la vérité d’une humanité séculaire…
Chantal Cros cultive par ailleurs l’amitié avec beaucoup de générosité et possède une conscience humaine prononcée lui permettant de brosser le portrait passé et actuel d’une société oscillant sans cesse entre authenticité et paraître…
Ses dessins sont là pour nous aider à appréhender toute la complexité mais aussi la beauté de notre monde !…


Nathalie Lescop-Boeswillwald


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Valérie Dardenne

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Valérie Dardenne a suivi de nombreuses années d'études artistiques :

Arts Plastiques et dessins techniques à Châtelet et Namur, de dessin à l'Académie de Charleroi, puis d'Arts Plastiques et dessins techniques à l'Institut de St-Luc à Liège.

" Tombée dedans à l'âge de 4 ans, un jour où faute d'être arrivée à l'heure, je me suis retrouvée dans la classe supérieure. Installée au fond de la pièce, je découvris un nouvel univers avec tout ce matériel de dessin, partir dans ce monde merveilleux pour m'ouvrir un magnifique univers. De celui-ci, personne n'a pu m'en défaire malgré la fin de journée, ils ont abandonné suite à ma résistance et mon engouement pour me faire réintégrer ma classe.

L'aventure avait commencé et ne devait plus s'arrêter......Je suis donc restée avec les grands et j'ai continué à dessiner.....

Aujourd'hui, je continue mon parcours artistique en travaillant le dessin, la pierre noir, l'aquarelle ( un peu en autodidacte ). Ce monde, où je peux m'évader de cette douleur qui est aujourd'hui mon quotidien, en attendant de meilleurs lendemains. Vivre comme si je devais mourir demain... apprendre comme si je devais vivre sans fin."

Valérie Dardenne

Valérie est une artiste sensible, d'une grande générosité, s'inscrivant dans une lignée figurative qu'elle ne cesse de peaufiner, d'améliorer au fil de ses créations. L'art du portrait, l'art animalier l'intéressent et lui permettent de mettre en lumière ses talents de portraitiste... Artiste amateur, Valérie Dardenne rend compte de l'humanité de ses sujets avec beaucoup d'intelligence...

Nathalie Lescop-Boeswillwald

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Martine Dinet(21 photos)

Françoise Dugourd-Caput

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Françoise Dugourd-Caput vit et travaille au pays basque.

Peintre autodidacte, née en 1954 en Algérie. Elle traduit sa vision d'un monde intérieur gai et optimiste, apportant lumière et joie à travers des explosions de couleurs, des fondus doux et contrastés, des mouvements forts et enveloppants. Son expression artistique se partage entre abstraction et portrait,  à l'huile, aquarelle et peinture numérique.

Elle expose régulièrement dans des salons tels que Seloncourt, Sorèze, La Bellevilloise (Paris), Montauban, La Ferté Bernard, le Carrousel du Louvre. Elle a participé au GMAC à Paris Bastille.

Elle a intégré la galerie Arts Evasion au sein de laquelle elle participe aux salons Art3f partout en France .

Actuellement elle est représentée aux USA, à San Diego, Californie,  par un agent d’artiste, H.Friedman,  ses œuvres sont présentes chez des collectionneurs, en France et à l'étranger.

Françoise Dugourd-Caput a été décorée de la médaille de bronze de l'Académie Arts-Sciences-Lettres au mois de juin 2015.

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Lysiane Dupuis(17 photos)

 LYSIANE DUPUIS 
 Artiste peintre - Plasticienne 
 Poète 

 

bio_dupuis_v250.jpg Lysiane Dupuis est originaire de Charleville-Mézières, vit et travaille à Reims. 
 L’artiste plasticienne est issue des Beaux Arts de Reims et expose régulièrement en Champagne-Ardenne, dans le Nord et à Paris.
 Elle intègre particulièrement les expositions et festivals d’Arts Vivants associant les créations pluridisciplinaires. 
Ses expositions donnent à voir en abstraction tous les mouvements tels des « Haïkus », ce qui nécessite le détachement de l’auteur afin d’exprimer une sensation, une instantanéité. 
« Je me nourris de cette liberté de voir, d’entendre, je cherche ce qui peut me faire vibrer et je laisse agir le processus de création où le hasard joue un grand rôle.» 
Ses oeuvres démarrent souvent d’une improvisation puis sont travaillées en couches, effacées, grattées, triturées jusqu’à cet instant d’équilibre qu’elle nomme - le Spontané/Construit - 
L’artiste pratique également l’art performance, l’installation participative et interactive. 


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Eos(10 photos)

Notice Biographique de Géraldine Fourcault

fourcault_geraldine_v.jpgGéraldine Fourcault est née en 1969 dans les Hauts-de-Seine.
Elle débute en peinture en prenant des cours auprès d'une artiste figurative, cours qu'elle ne suivra que durant un an s'apercevant que cela la freine dans sa libre expression, elle découvre les différentes techniques picturales, s'essaye à divers courants jusqu'à ce que l'abstraction lyrique s'impose à elle comme la stylistique la plus en accord avec son instinct plastique.
Possédant une gestuelle toute de fulgurance et de finesse, Géraldine Fourcault travaille des fondus aux contrastes magnifiques, sachant agencer l'espace avec un réel sens de la composition, son univers empreint d'élémental fait appel aux forces telluriques, à l'Eau, au Feu pour historier sa vision du monde...
La peinture de Géraldine Fourcault fait acte de sensibilité, d'harmonie pour offrir au regardant une parenthèse enchantée, diseuse d'espérance, de beauté et de pure émotion...
Autodidacte, Géraldine Fourcault n'en est pas moins une artiste qui s'intéresse aux techniques de fabrication des médiums, désireuse d'expérimenter, ainsi travaille-t-elle actuellement sur l'épaisseur, les aplats de couleur, de matière...
Depuis 2010 Géraldine Fourcault participe à des expositions collectives, salons, à partir de 2013, le rythme s'intensifie et cette même année elle se voit décerner le premier prix du Salon Biennal de Crosne, qui marque pour elle un tournant... En 2014, elle reçoit la Palme d'Argent à ARTOULOUS'EXPO, elle fait également l'objet de parutions dans diverses publications... et en 2015, est nommée Membre de l'Institut Européen des Arts Contemporains.

Au 17 mars 2015

rédigée par Nathalie Lescop-Boeswillwald

Docteur en histoire de l'art, critique

Directrice fondatrice de pARTage


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Béatrice Gaudy(13 photos)

Je suis née en terre d'Oc voici assez longtemps pour avoir connu la liberté non surveillée des gens de bien et en éprouver le profond regret. Je vis en terre d'Oïl et, mentalement, aussi en terre de Si.

Ecrivain et peintre. Ces deux mots me semblent résumer ma vie.

Mes dessins et peintures sont à 99% figuratifs, allant d'un relatif réalisme à, le plus fréquemment, des abstractions de formes. Mais il peut m'arriver de réaliser des oeuvres abstraites.

Mes peintures sont, dans leur grande majorité, d'une tonalité assez allègre. A cela, plusieurs raisons. D'abord, il n'est pas rare que j'aie des enchantements visuels. La nature, très présente dans mes peintures, m'est notamment une source inépuisable d'enchantements. Puis, j'aime la couleur, les couleurs éclatantes. Enfin, le fait d'avoir un autre moyen d'expression : l'écriture, intervient sans doute fortement. Il me semble que le verbe est très approprié pour transmettre des analyses ou des interrogations sur la société. Je ne ressens pas toujours le besoin de le faire aussi par peinture. Nonobstant, quelques unes de mes peintures peuvent se percevoir comme des dénonciations sociales.

Peinture, encre de chine noire... Ces deux outils sont à la fois très différents et complémentaires. Il n'est pas rare que je réalise tour à tour une oeuvre à la peinture et à l'encre de chine. Si j'aime les couleurs vives, j'apprécie aussi, dans le noir et blanc, une sensation de rythme visuel, voisine de celle que l'on peut éprouver avec de la musique. Je ne prétends pas pour autant qu'il n'est pas de rythme dans l'agencement des couleurs. Mais, avec le noir et blanc, cette notion est plus forte. Pour certains sujets, le noir et blanc peut me paraître plus adapté parce que plus percutant ou majestueux.

Il est des périodes où je me perçois davantage écrivain que peintre, par exemple lorsque je suis absorbée par l'écriture d'un roman. Il en est d'autres où je me perçois davantage peintre qu'écrivain. Pas envie ni de raison de choisir entre ces deux formes d'expression. Elles me sont toutes deux essentielles.

Réalisations de peintures, pastels, dessins au feutre ou à l'encre de chine pour les ouvrages d'auteurs ainsi : "Ilve la blonde" et "Byzantines" de Lucile Négel, "Bachelette point vierge mais martyre et chaque fois ressuscitée" de Monique Romagny-Vial. Nombre de mes dessins à l'encre de chine et peintures ont été reproduits dans les revues suivantes : "Les Poètes du Dimanche", "Flammes Vives", "Martobre", "Interventions à Haute-Voix", "Eclats de rêves", "L'Ouvre-Boîte", "La Revue Indépendante", "Les Amis de Thalie", "La Braise et l'Etincelle", "La Cigogne", "Traction-Brabant", "Circulaire 132".

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Lydie Godbillon(20 photos)

    Principe cardinal, voire préventif, surtout ne passez pas trop rapidement à proximité des œuvres de Lydie Godbillon, elles sont si délicates, si transparentes, si scintillantes, toutes imprégnées d’intemporels poudroiements d’or, tellement fragiles que vous pourriez déstabiliser ses rêves, estomper ses mirages, troubler son univers, fouler l’intime de son jardin feutré.
    La fée qui se pencha sur le berceau de Lydie Godbillon était sans nul doute une douce rêveuse, une délicieuse utopiste, et de son coup de baguette magique elle transmit à notre amie ses dons chimériques et ineffables.
    Petite, Lydie Godbillon dialoguait déjà avec le vent, jouait à la marelle avec les nuages et nous avons tout à penser aujourd’hui pour notre plus grand plaisir, qu’elle n’a pas encore tout à fait terminé ses jeux éblouis.
    Lydie Godbillon est restée le doigt dans le pot de confiture de son enfance inachevée où flotte encore un délicieux goût sucré, de pomme d’amour et de barbe à papa, ce qui au demeurant est tout à fait rassurant, car c’est la meilleure garantie d’un esprit pur et vrai dans son acte de créativité. C’est l’enfance qui préserve la pérennité de la mémoire de l’homme.
    Depuis toujours nous constatons chez notre artiste, une véritable constante, une inaltérable fidélité à sa vision, à sa respiration créative.
    Rien jamais ne l’influença, elle évolua constamment en marge des modes, des écoles, des tendances, des engouements éphémères, avec pour seuls matériaux au service de son œuvre, des fragments de légendes, de songes nourris d’intemporalité, tout chez elle oscille entre symbolisme et romantisme, apparence et transparence.
    Lydie Godbillon a toujours su préserver son espace privilégié, à tracer de nouveaux arcanes sur son territoire.
    En ses débuts, tâtonnements de jeunesse, elle orienta son regard et se nourrit des courants surréalistes, fantastiques, préraphaélites, mais très vite elle découvrit sa propre écriture, son propre champ (chant) tout investit de poésie. A partir de là, le travail, l’opiniâtreté feront le reste. Elle ressent en elle cette nécessité de transmettre sa propre symbolique venue d’autres sphères colorées, de légendes lointaines, d’elfes, d’anges et de mystères ésotériques.
    Lydie Godbillon a toujours attaché beaucoup d’importance à placer son talent au service de l’étonnement, de l’émerveillement. Véritable cour de princesses en quête d’inaccessibles amours, de femmes mirages, de vestales chrysalides, d’apparences diaphanes, d’errances imaginaires, de paysages d’éternité aux ambiances énigmatiques.
    Depuis des années, Lydie Godbillon œuvre avec une grande subtilité, une intense délicatesse, son trait est précis, obstiné, ses compositions sont soignées, son évolution fût régulière et constante, affirmant de plus en plus sa personnalité poétique et la nécessité d’en débattre.
    Ses personnages sont comme de beaux fruits capiteux gorgés de préciosités.
    Lydie Godbillon reconstruit son univers idéal, son jardin premier voilé de brumes mystérieuses, où les hommes, les animaux, les végétaux se trouvent en harmonie, dans le partage et la paix. Par cette fenêtre de l’intérieur ne verrions-nous pas poindre, l’âge d’or des temps immémoriaux, les promesses de l’âge astral, l’espoir de l’étoile d’orient ?
    Très attachée à ses terres de Champagne, certaines œuvres rendent un bel hommage à ce royal et pétillant nectar où sous l’œil céleste Bacchus trinque avec les anges.
    Au fil des années Lydie Godbillon vît évoluer ses techniques, son style graphique auquel elle donne beaucoup d’importance, ses variations colorées, ses nuances chromatiques. Elle ira même jusqu’à jouer de techniques dites mixtes où elle intégrera parfois des fragments d’étoffes, des parcelles de dentelles, des collages divers ou des extraits de partitions musicales qui rehausseront sa symphonie universelle.
    Tout chez elle se veut musicalité, errance, intemporalité, douceur pastorale, cascade de notes cristallines.
    Il arrive parfois à Lydie Godbillon de demeurer dans l’incertitude de sa dualité, ne sachant plus précisément si elle est une artiste peintre qui s’enivre de la magie poétique, où une poétesse qui s’aventure sur les voies de la matière. La réponse voudrait qu’elle soit indistinctement les deux, mais je vous invite si vous le pouvez à en échafauder l’osmose, à en extraire une définition.
    Cependant une chose est certaine peintre ou poète, Lydie Godbillon sera toujours une pêcheuse de rêves traduisant les reflets de son âme, qui dans l’instant fugitif de la naissance d’une femme d’écume, tentera toujours de distiller du bonheur et d’en nimber les étoiles.

Michel Bénard
Lauréat de l’Académie française

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Eliane Hurtado(20 photos)

Eliane Hurtado "Sur le fil rouge de la créativité"

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Artiste confirmée, Eliane Hurtado est avant tout une adepte de la couleur et de la musicalité des pigments une enchanteresse.

Depuis sa plus petite enfance Eliane Hurtado manifeste une vive attirance pour le dessin, car aussi loin que puissent remonter ses souvenirs, elle se revoit dessiner dans un espace restreint, où pour des raisons familiales liées à la guerre, elle ne pouvait pas jouer comme une enfant de son âge l’aurait aimé. Alors elle dessina, dessina et dessine toujours.

Plus tard elle s’orienta vers l’école des Beaux Arts et l’école d’Arts Décoratifs d’où elle en sortit diplômée. Prélude à une carrière de professeur d’arts plastiques et de restauratrice plus tardivement par amour de la transmission de notre patrimoine et histoire de l’art.

Aujourd’hui encore, très active, elle sauve bien des œuvres parfois en péril extrême !

Toutefois Eliane Hurtado ne se contenta pas de cette situation et alla régulièrement travailler dans divers ateliers et aujourd’hui encore pour le plaisir à la « Grand Chaumière », haut lieu de l’histoire de l’art.

Ce sera aussi l’apprentissage de l’architecture, de l’histoire de l’art et cours d’anatomie. Avec un tel parcours il est indéniable de se sentir un peu mieux armé pour avancer sur le fil tenu de la création. Les générations actuelles feraient bien d’y songer, hélas il semble qu’ils aient perdu le mode d’emploi. D’ailleurs les résultats alarmants en sont visibles.

Ainsi en parallèle à sa vie professionnelle, Eliane Hurtado, érige une œuvre personnelle qui évoluera d’un classicisme maîtrisé, vers un dessin libéré et un souffle d’expression plus personnalisé.

Eliane Hurtado a besoin de réfléchir ses œuvres, il lui faut du temps pour situer son travail dans l’espace, pour élaborer la composition, tisser son fil rouge, mais une fois le principe acquis, l’exécution est très rapide, presque spontanée, ne laissant que peu de place au repentir.

Notre amie évolue dans une sorte de créativité gestuelle.

L’idée qui murit longuement doit être rapidement fixée sur la toile.

La peinture évolue d’instinct, de manière presque innée.

Le point de départ d’une œuvre, peut être multiple, un poème, un air de musique, une émotion etc.

Eliane Hurtado se veut de plus en plus libre, aujourd’hui elle travaille ses compositions dans une sorte d’émulsion spontanée où la matière s’harmonise sous les effets du hasard corrigé.

Néanmoins notre artiste est une perfectionniste, sans doute une déformation professionnelle de son métier de restauratrice, où là, le droit à l’erreur et l’improvisation sont inexistants, voire proscrits.

Il n’est donc pas rare qu’elle se relève la nuit pour mettre une touche ou un point de fuite à l’œuvre en cours.

En fait elle vit au rythme de ses créations.

La poésie est partout présente dans ses œuvres, tant dans l’esprit que dans l’élaboration. Parmi quelques références je soulignerai un clin d’œil à José Maria de Heredia et son vol de gerfauts, Louis Ferdinand Céline avec son « Voyage au bout de la nuit » et aussi Ernest Hemingway si nous nous referons au roman «  Le vieil homme et la mer. »

Notre amie «  intuitiste » a le sens de la poésie et finalement elle se surprend à peindre ce que sans doute elle aurait aimé écrire.

Pour terminer mon petit périple «  hurtadien » il me semble bon de souligner également son appartenance au groupe des «  Peintres du Marais » et surtout son engagement au titre de secrétaire générale à l’Académie européenne des Arts.

Aujourd’hui Eliane Hurtado se trouve dans une nouvelle dynamique, nous pourrions même dire que désormais elle appartient à ce mouvement qui prend forme sous la férule des quelques professeurs universitaires franco-italiens, Bari, Cagliari, Paris- Sorbonne-Collège de France : « L’intuitisme. »

Chaque œuvre dite «  intuitiste, » porte l’empreinte d’une réflexion spontanée, intuitive qui pose ou soulève les questions informelles de l’existence.

Peut-on pour autant lui attribuer l’étiquette de peintre existentialiste ? Certainement pas, la beauté poétique en est bien trop sous-jacente.

Notre artiste placée par son zodiaque sous le signe du «  Taureau » est par nature de pur esprit libre, rageur et fonceur et surtout n’adhère à aucune chapelle ! Pas même celle du ciel Saint sulpicien ! Parfois cependant un mur peut ralentir son élan !

Autre aspect de son expression, certaines de ses œuvres revêtent un caractère singulier, juste à la charnière où le peintre se fait calligraphe, ce qui convient parfaitement à notre amie qui retrouve dans ce mode d’expression la liberté et la spontanéité créative par la maîtrise de sa gestuelle.

Il suffit simplement de regarder ses œuvres pour avoir pleinement conscience de son geste graphique dominé par sa belle expérience artistique.

Mais arrivé à ce stade les mots me semblent bien fades, il est je pense préférable de prendre le temps d’admirer son œuvres.

« Lorsque le noir d’encre

   Révèle le souffle du silence,

   La musique du calame

   Devient le plus beau

   Chant de l’Homme. »

Michel Bénard

Lauréat de L'Académie Française

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Aline Larant(20 photos)

Aline Larant

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Native du Limousin, Aline Larant a fait ses premières armes en tant que graphiste à Paris. En parallèle, elle a toujours suivi sa fibre d'illustratrice. Quelques années plus tard, de retour en Limousin, elle s'initie à l'art-thérapie et découvre des voies différentes, hors des sentiers battus des écoles d'art et de leurs conventions, pour laisser naître une expression plus instinctive.

Les œuvres qu'elle présente aujourd'hui nourrissent ce chemin. En perpétuelle évolution, elle propose aux visiteurs et curieux de son art, sa vision douce et sensuelle des mondes qu'elle invente au fil de ses toiles. Car il s'agit bien d'idées vagabondes, pleines de contrastes, qui prennent vie au bout de ses doigts. Sans tabou, ils enlèvent la matière qu'elle pose sur sa toile, tracent les chemins de voyages imaginaires en lignes courbes, féminines et équilibrées. Là où beaucoup cherchent une expression brute de l'art, mêlant sentiments confus et troublés, parfois violents, elle se détourne de ce courant pour dévoiler sa propre sensibilité. Loin de proposer une expression naïve, elle jalonne avec sincérité sa joie de vivre, son enfance retrouvée, sa passion de l'évasion vers des territoires intimes. 

Ses peintures loin de toute représentation, évoquent, proposent, invitent... Aucun mal, donc à ce que chacun y trouve sa part de vérité.

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Hélène Laugier(21 photos)

« Hélène Laugier, ou une vision poétique du monde »

Aller à la rencontre de l’univers pictural d’Hélène Laugier c’est avant tout s’abandonner à l’élan du cœur… La peinture de cette artiste étant toute de spontanéité, pour bien y pénétrer, il faut se risquer à un regard sans a priori, laisser l’œuvre s’imposer d’elle-même à soi et la ressentir plutôt que l’interpréter et tenter de la comprendre.

Ainsi se doit d’être abordée la peinture d’Hélène Laugier, artiste autodidacte, qui peint depuis plus d’une vingtaine d’années, en premier lieu pour illustrer sa poésie puis pour exprimer une autre part de son imaginaire et peut-être aussi pour mieux transfigurer encore cette passion qui l’anime et la pousse à créer, le cœur tant au bout du pinceau qu’au bout de la plume.

Hélène Laugier est née en juillet 1941 à Rouen et si elle débute dans le domaine des arts par l’écriture poétique, très vite elle s’essaye à l’acte pictural… mêlant avec indéniable talent peinture à l’huile et laque, qu’elle remplacera par la suite pour raisons de santé, par l’acrylique et l’aquarelle. Elle peint des fonds sous-marins mais aussi des paysages et s’invente son propre style au fil des ans et des tableaux…

Mais Hélène Laugier est une créatrice qui n’hésite pas à apprivoiser supports et matériaux divers (émaux, photographie…). Depuis 2006, elle s’adonne à un travail minutieux d’incrustations de plantes sur argile rouge, sous forme de plaques…

Exposant régulièrement dans de multiples Salons mais aussi à titre personnel, ayant remporté de nombreux prix, Hélène Laugier est reconnue tant par ses pairs que par le public amateur d’art.

Souvenons-nous pour ceux qui dans les années 80 ont eu l’honneur et le plaisir de fréquenter la galerie Artère à Maisons-Laffitte de la qualité et de l’originalité des artistes exposés en ces murs… grâce à la galeriste inspirée Modesta Allenet, présidente également de l’UFPS.

Notons que s’il y a quête artistique chez Hélène Laugier, c’est dans son désir d’authenticité et dans sa volonté à vivre pleinement sa passion… Chez elle, c’est le cœur donc la vie qui s’exprime… par le biais du verbe comme par celui de l’image. Nous pourrions aller jusqu’à dire que c’est son unique credo…

Observons quelques unes de ses œuvres, qu’il s’agisse d’une série extraite de ses « Sous-Marines » ou de la « Rétrospective » consacrée à Giverny, nous nous trouvons face à un agencement des couleurs ô combien travaillé, un trait maîtrisé, une science quasi innée du relief… Hélène Laugier possède le don d’une peinture « sensible », elle sait traduire le mouvement mais aussi l’incidence de la lumière sur le fond, la forme… elle sait ce que nuances, évanescences ont d’essentiel en peinture…

Parfois à mi-chemin entre figuratif et abstrait, les tableaux d’Hélène Laugier se révèlent pur enchantement pour le regard…

Il y a une évidente dimension élémentale dans l’œuvre d’Hélène Laugier, qui nous rappelle à la terre-mère, à une nature nourricière mais aussi tumultueuse…

Vibrante, lumineuse, mais aussi souterraine, « sous-marine », c’est une peinture qui a lien à l’anima, à la Vie dans ce qu’elle a de plus primal, offrant au regardant les paysages intérieurs d’une humanité quintessente…

Subjective, intimiste et universelle tout à la fois, l’œuvre d’Hélène Laugier si elle est belle, s’avoue émouvante et subtile pour qui l’approche d’un point de vue réflexionnel. Mirage et réalité s’imbriquent ici pour une saisissante vision poétique du monde…

                                                                                    Nathalie Lescop-Boeswillwald

                                                                                   Présidente fondatrice des « Amis de Thalie »

                                                                                    Docteur en Histoire de l’Art, critique, poète.

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Lutxo(20 photos)
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Sandrine Maia(20 photos)

Sandrine Maia ou la traversée du miroir

sandrine_maia_v.jpgPour appréhender l'oeuvre peinte de Sandrine Maia, il nous faut avant tout nous défaire des oripeaux futiles du monde, apprivoiser les masques colorés de ses personnages aux fêlures et beautés inspirantes et faire place au sein même de notre intimité d'être à cette différence actée par l'artiste sur ses toiles...

L'androgynie des visages fait ici écho à une dualité dans leur identité de genre, Sandrine Maia les peint comme ils lui apparaissent c'est à dire dans toute leur complexité émotionnelle et sexuelle... fascinée par ces figures tout à la fois ambiguës et pures, l'artiste emprunte à la fantasmagorie des rêves une vision poétique de notre humanité sans pour autant l'abêtir, consciente de sa fragilité, désireuse de lui offrir la possibilité de s'exprimer dans toute sa démesure... via ses "androgynes" qui derrière leurs grands yeux écarquillés, leurs oreilles ourlées à l'écoute, leurs lèvres pleines, leur peau maquillée, scarifiée, nous révèlent nos propres failles, nos forces aussi...

Invite à une traversée du miroir ou aveux d'alcôve ? A chacun son interprétation de l'oeuvre... mais une chose est sûre, Sandrine Maia aborde son art avec une passion bouleversante, une maîtrise stylistique qui laisse pantois, un sens des couleurs et des contrastes bluffant...

Sur ces visages troublants, Il y a des chuchotis d'enfance émue, des caresses à fleur de mélancolie, des cicatrices grimaçantes de sensualité, des éclaboussures de joie, des sanglots de poésie, des ombres pourpres et des calques de soleil, une kyrielle d'émotions que l'artiste métamorphose au gré de sa palette chatoyante en une longue et silencieuse prière de vie, car à bien y regarder les "androgynes" de Sandrine Maia stigmatisent nos peurs, nos troubles, nos errements mettant également en lumière nos sensibilités exacerbées, nos désirs d'amour..., démontrant combien l'âme humaine est hybride...

Sandrine Maia joue des transparences, mêlant écriture et motifs floraux, arabesques et coulures, travaillant son médium, l'acrylique, dans une gestuelle spontanée, y adjoignant à l'occasion avec un art éloquent de la composition encre de chine, pastel, plâtre, grillage... mais également des collages pour un relief bienvenu, l'artiste ne manque pas d'idées de trouvailles pour intégrer aux couleurs des matériaux qui dans leur traitement apportent une réelle densité à l'oeuvre en gésine.

Sandrine Maia s'aventure également dans la peinture numérique, une pratique encline à se développer et en passe d'être reconnue comme un art à part entière ces dernières années.

Le "painting art" mérite tout notre intérêt tant les créateurs font preuve d'adresse et d'inventivité... ainsi Sandrine Maia manie-t-elle avec brio l'outil informatique, suffit de regarder son travail de surimpression qui n'est pas sans rappeler l'art du tatouage qui accentue par petites touches délicates ici un regard, là un fond pour nous convaincre du bien-fondé de cette incursion dans l'art digital.

L'artiste souhaite investir tous les champs possibles de la création et le résultat plus que probant lui donne raison.

De cette façon, peut-on trouver certaines de ses oeuvres imprimées sur tissu pour des objets de décoration et design mais de mode aussi... Il est vrai que la thématique des "androgynes" se prête fort bien au jeu ! Voici une créatrice multidisciplinaire qui ne craint pas d'innover et d'aller là où on ne l'attend pas... Sandrine Maia veut aller au bout de ses désirs et n'avoir aucun regret, une attitude passionnée et authentique que l'on ne peut que saluer...

Nathalie Lescop-Boeswillwald

Docteur en Histoire de l'Art, critique

Présidente de "pARTage"

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Nathalie Orsini(11 photos)

Nathalie Orsini

Nathalie ORSINI est professionnelle de l’enfance et art-thérapeute.

Elle anime depuis plusieurs années des ateliers d’écriture et d’arts plastiques.

Elle est la fondatrice de l'association L’ESPACE DES INTUITIONS.

L’ÉTOILE DES ARTS est son premier roman. Ce récit, entre passé et présent, invite à une réflexion sur l’influence des grands peintres et sur l’au-delà, sous l’angle du mystère et de la psychologie des personnages. Il donne à l’intuition une place essentielle dans le processus créatif. Bien qu’elle n’ait pas de formation en arts plastiques, elle a exécuté la peinture intuitive, puis les dix dessins au fusain qui mettent en lumière les dix tableaux décrits dans le livre. Ces réalisations sont le fruit d’un parcours initiatique qui associe le geste pictural et l’écriture. En suivant à la lettre le prologue, elle s’est laissée porter par sa plume, avec l’impression de reconstituer un tableau : celui de la première de couverture. Son roman présente différents niveaux de lecture. Il fait référence à la mythologie égyptienne, au féminin sacré, ainsi qu’au symbolisme des rêves et à leur interprétation. Il élargit la conception de la mort et interroge la fonction thérapeutique et spirituelle de l’art.

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Nicolas Perquin(21 photos)

"Nicolas Perquin, peintre numérique

ou l'élaboration d'une oeuvre pionnière"

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La peinture numérique au fil des années s'est bâtie une place de choix dans la création contemporaine, même si aujourd'hui l'art digital demeure une forme émergente d'art, il n'en est pas moins un courant esthétique marquant de ce début du XXI siècle, il suffit de naviguer sur le net pour s'apercevoir de l'engouement réel que suscite le "painting art".

Apparue dans les années 90, la peinture numérique offre à l'artiste un processus de création non linéaire, il le libère des contraintes habituelles de l'acte pictural, pouvant faire défaire et refaire à volonté, peindre sur plusieurs calques... les techniques actuelles sont plurielles et de plus en plus pointues, les programmes informatiques existants donnant une grande liberté d'action au créateur.

L'art numérique est utilisé dans de nombreuses professions artistiques comme l'illustration, le design, la bande dessinée, la publicité, le graphisme etc... mais assurément, c'est lorsque l'artiste s'adonne à la création pure que la peinture numérique prend toute sa mesure!

Ainsi Nicolas Perquin aborde-t-il cet art dans un élan pictural inspiré où la maîtrise de la technique importe tout autant que le sujet traité. Ici, l'artiste amateur d'histoire de l'art intègre la notion conceptuelle de l'oeuvre à son rendu final ; talent, savoir-faire et propos se conjuguent sur l'écran pour capter au plus près la vision du créateur.

Notons que le travail de Nicolas Perquin est en lien direct avec notre société dans ce qu'elle a de plus multiculturel. Fortement empreint d'humanisme, l'artiste communique, partage un regard, une émotion, une pensée sur le monde qui l'entoure, désireux qu'il est de mettre en lumière l'autre dans toutes ses différences et ses beautés, mais aussi de dialoguer pour mieux se comprendre, s'accepter.

Attention Nicolas Perquin ne fait pas preuve d'angélisme, profondément lucide, il sait qu'il faut avant tout éduquer le regard et par ricochet l'être pour pouvoir espérer en un avenir meilleur... malgré tout, sa peinture est diseuse d'espoir, de fraternité, de tolérance, parce que viscéralement humaine!

Nicolas Perquin vit avec son temps, mettant en image la cité avec ses quartiers d'immigrés, ses populations mixtes, évoquant la pluralité des cultures, le Vivre ensemble, témoignant d'une implication forte socialement parlant, le peintre joue ici un rôle de passeur d'idées essentiel... En se démarquant des thématiques traditionnelles, il prend à bras le corps la réalité et en rend compte avec beaucoup d'à-propos, souhaitant d'une certaine manière instiller au regardant une philosophie de vie altruiste.

Nicolas Perquin pratique l'art numérique depuis une quinzaine d'années déjà et bien qu'autodidacte a su inventer une stylistique qui lui est propre, la peinture digitale est pour lui un mode d'expression à part entière. Soulignons le travail de la couleur, des contrastes, le tracé graphique, plus suggéré qu'appuyé, la notion poétique de l'oeuvre, sa portée sociétale...

Nicolas Perquin a le sens de la métaphore et brosse un portrait engagé de notre monde, à l'instar de l'homme investi qu'il est.

Se plonger dans son univers n'est rien d'autre qu'une traversée du miroir... L'artiste nous invite à faire fi des apparences et à regarder l'envers du décor avec les yeux du coeur...

Actuelle, universelle, la peinture numérique de Nicolas Perquin possède toutes les qualités à l'élaboration d'une oeuvre pionnière, le "painting art" n'en étant qu'à ses débuts.

Soyons sûrs que des artistes tel que Nicolas Perquin sauront en user avec intelligence et brio pour donner à l'art numérique, dans les décennies à venir, ses lettres de noblesse et combler le fossé qui sépare encore le public de ce courant artistique ô combien prometteur!

Nathalie Lescop-Boeswillwald

Docteur en Histoire de l'Art

Critique, agent d'art, poète.


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Helen Powles(16 photos)

Helen Powles

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Helen Powles peint depuis sa petite enfance - même pendant  des périples obligatoires - littéraire à l’université , un début de carrière comme journaliste et la naissance de ses enfants.

Artiste, poète, elle est conteur, l’interprète de son voyage, de sa vision. Son art est placé à la croisée des chemins du réel et de l’imaginaire, du monde et de l’esprit, tourné vers les mythes, les symboles du passé sur un chemin intimement métaphysique. Ce sont des réflexions, des méditations, une mémoire graphique de sa voie…. qu’elle appelle ses mythographies.

Marie-José Prat-Manicom

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Marie-José PRAT MANICOM, originaire de la région parisienne, née en 1943, a vécu durant 25 ans à la Guadeloupe avant de revenir en France en 2006.

Issue d’une famille de peintres - qui lui a transmis le don - elle a d’abord exercé la peinture dans différents ateliers d’arts, pour se consacrer dès 1983, en autodidacte, à la peinture à l’huile. Purement inspirée de l’imaginaire, son œuvre prend d’abord ses sources dans une vision souvent fantasmagorique de la nature, des voyages, de la musique et de la littérature.

Cette artiste a réalisé une dizaine d’expositions à la Guadeloupe et à Paris. Elle vit aujourd’hui entre la capitale et sa maison de la Creuse (la région très prisée des impressionnistes), où elle se consacre entièrement à son art et à certaines expositions locales.

Actuellement en préparation un ouvrage où poésie et peinture se font admirablement écho, en association avec le poète Jean-Marie Lienard...





 

Fabienne Ribeyrolles au-delà du visible

La picturalité selon Fabienne Ribeyrolles ressemble à une épure tant l’artiste toute de raffinement et de délicatesse crée un œuvre peint harmonieux et nuancé où la maîtrise des médiums et supports aussi variés que l’acrylique, le papier, le sable, les fibres végétales et textiles, l'huile, la toile… procure un large éventail de possibles au peintre pour imager sa vision intime d’un univers où spontanéité et rigueur s’imbriquent parfaitement, offrant à son écriture abstraite tout à la fois cette atmosphère colorée si personnelle et une résonance élémentale profonde.

Fabienne Ribeyrolles, diplômée de l'Ecole des Peintres en Décor du Patrimoine d'Avignon, a donc débuté par le figuratif pour s’abandonner au fil du temps et de l’expérience à une abstraction lyrique où la couleur, la matière jouent un rôle essentiel dans l’agencement de l’œuvre en gésine.

Lumière et relief habillent l’œuvre par le traitement subtil des jeux de matité, de strates qui apportent à l’ensemble une profondeur non négligeable.

Il émane des créations de Fabienne Ribeyrolles quelque chose de doux et de poétique, il n’en demeure pas moins que l’on perçoit ici une authentique ambition picturale, diseuse de caractère, de volonté esthétique, de quête artistique… ce qui n’est pas pour nous déplaire tant il est vrai que de nos jours l’art se fait tristement ordinaire.

Il est bon de découvrir des artistes désireux d’aller au-delà du visible, de pénétrer l’intrinsèque...

Fabienne Ribeyrolles ne se suffit pas d’à peu près, elle cherche par son travail à atteindre cette notion de perfection et à la transcender pour aborder les contrées d’un art véritable… A-t-elle conscience que son œuvre possède déjà la sincérité et le vouloir nécessaires ? Si tel n’était pas le cas, c’est à présent chose dite.

Inspirée, la peinture de Fabienne Ribeyrolles n’est guère marquée d’indications spatiales, la couleur dessine le sujet en lien étroit toujours avec l'élémental, les forces telluriques et célestes, quant à la forme, elle paysage l’ensemble de l’œuvre sans pour autant la définir seule. Il s’agit plus d’évocation que de signifiance, Fabienne Ribeyrolles conserve à escient des accents contrastés et mystérieux, à chacun d’imaginer, de voir, d’interpréter… L’espace est territoire à défricher, frontière à abolir, cartographie de l’âme et de l'univers mêlés à déchiffrer ou à réinventer qui sait ?…

Car si l’œuvre de Fabienne Ribeyrolles flirte avec une dimension spirituelle, elle fait large écho avant tout aux ondes sensibles des Eléments, tout en se nourrissant d'images mémorielles, fragmentées.

Entre réel et imaginaire, la démarche artistique s’inscrit dans l’affirmation d’un langage pictural universel.

Fabienne Ribeyrolles pratique son art avec une belle unité, traduisant avec un réel talent sa singularité d’être ; contemporaine et inventive sa peinture appréhende avec beaucoup de pertinence l’acte créateur en lui-même…

Fabienne Ribeyrolles métamorphose émotions et pensées accumulées au fil de la vie par l’intermédiaire de l’art, ce dernier n’étant pas uniquement expressif mais également communicable. L'artiste dans une gestuelle ouverte offre à chacun une réinterprétation sensible du monde.

Comme un don de soi, la peinture de Fabienne Ribeyrolles est un présent de chaque instant au coeur d'une humanité malmenée...

Nathalie Lescop-Boeswillwald

Docteur en Histoire de l’Art

Agent d’art, critique

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Anne Roncalli(17 photos)
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Bruno Tichadou(19 photos)

Tichadou Bruno Le petit Bruno Tichadou nait un 22 décembre 1967 de mère infirmière et de père inconnu du côté de Bordeaux, ce qui a fait dire aux vignerons assistant à la scène que ce serait un très bon cru.

Cette absence paternelle, loin de le traumatiser lui donne le goût immodéré de la recherche du grand moi, ou du grand tout selon le côté duquel on se place.

10 ans plus tard, calé au fond du fauteuil numéro 8 de l’Athéna ( salle de cinéma mythique du 12éme ardt de Paris)  il connait ses premiers émois cinématographiques  a long time ago a galaxy far faraway. C’est là, entre force et côté obscur que le doute le submerge. Et si DarkVador ...

Il lui faudra attendre 5 ans au détour d’une contre-attaque impériale pour apprendre que non et que le seigneur sith se révèle être en définitive géniteur d’un certain Luke, lui-même frère d’une princesse à la coiffure improbable.

En 1982, il rencontre Bruce Springsteen, tombe amoureux et le demande en mariage. Suite au refus catégorique du Boss, il se fustige (encore aujourd'hui) en écoutant en boucle tous les albums du "Philadelphien".

Souhaitant dès lors ne rien faire comme les autres, Bruno met 10 ans au lieu des 7 habituels, à obtenir son baccalauréat, en Egypte (parce que ne voulant rien faire comme les autres donc)

De retour en France, il glan... se repo...passe un Deug cinéma puis entame une carrière de scénariste et de réalisateur.

Parallèlement, Il décide  d’obtenir son permis voiture, en 5 fois  (à l'usure comme le lui a gentiment avoué son examinatrice) puis son permis moto, mais en 1 fois parceque faut pas quand même pas pousser !!

C'est du reste à cette période qu'il portait des culottes, des bottes de moto, un blouson de cuir noir avec un aigle sur le dos…

Contrarié par la réussite insolente des Spielberg, Cameron et autre Scorcese il décide d’abandonner l’industrie des rêves et faux semblants à son sort  pour se lancer à l’assaut du 9ème art ; la photographie.

Nous sommes en 1995, en 1996 il devient Père, en 1998 il redevient père, ( et champion du monde ) en 2001 il re-redevient père, le tout avec  Laurence R, rencontrée dans une cour de Lycée un matin de 1979 et qu’il a poursuivit, puis rattrapé  à bout de souffle, en 1992 pour lui expliquer que comme il ne fait rien comme les autres, elle est depuis 13 ans la femme de sa vie.

Entre les enfants, il fait aussi de la photographie donc.

Nous sommes en 2014 et Bruno Tichadou est toujours photographe, mais pas que... 

Depuis Novembre 2014, il est tourné vers un nouvel horizon pictural à savoir la peinture.  Ainsi, menant de front sa carrière de photographe et d’éducateur sportif au CO Vincennes (qu'il souhaite la plus longue possible), il peint, peint et repeint encore, au grand désarroi de Laurence, Loris Nils et Justine qui ne peuvent plus poser un pied dans l'appartement familial sans se tacher !

Mais c’est plus fort que lui, il ne peut rien faire comme les autres.

Une question cependant le taraude toujours, et si Bruce Springsteen...

Enjoy.


 

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Patrick Vanden(20 photos)

BIOGRAPHIE

vanden_patrick_v.jpgAffiliation DROUOT COTATION

MEMBRE DE L INSTITUT EUROPEEN DES ARTS CONTEMPORAINS

CHEVALIER DE L ACADEMIE EUROPEENNE DES ARTS-LETTRES-PHILOSOPHIE

MEMBRE MONDIAL ART ACADEMIA

CHEVALIER ACADEMICIEN MONDIAL ART ACADEMIA

Patrick Vanden artiste né le 08/12/51

Les premières ébauches picturales dans les années 80,d abord à l'aquarelle, puis à l huile ,se couchent sur le papier et la toile. Les thèmes recherches sont la liberté, l'espace ,la vie et la mort. Deux expos dans le cadre des fêtes de la st martin lui permettent de côtoyer des talents révélateurs de son art, tels que Micky Vanderlinden, Claude Rahir, Jephan de Villiers et bien d'autres...

Quelques heures de travail auprès de Paul Santkin permettront à l artiste d'affiner sa perception de créativité. Par manque de temps et d'envie, l'attrait de la création ne se fait plus ressentir. Quelques oeuvres naitront néanmoins de son imagination. Aujourd'hui, l'esprit serein, Patrick Vanden, ayant abandonné le figuratif pour des compositions abstraites, vous propose ses nouvelles créations. Ses oeuvres expriment les sentiments et valeurs ,ressenties lors de l'élaboration de ses toiles grâce à une technique particulière développée depuis deux ans, qui lui permet de créer des effets surprenants .

Cette technique a été étudiée lors d un live painting par Jean luc Dossche, aquarelliste renommé.

« j'aimerais réaliser les effets obtenus à l'aquarelle, mais à l huile »... « IMPOSSIBLE »...lui répondit Jean luc Dossche...C était le départ de longues recherches ,des mois à mélanger les médiums ,la matière, les couleurs...jusqu'au jour où...en peignant une série de nus, les effets désirés apparurent sur la toile.

Depuis en travaillant d arrache-pied, les oeuvres présentées aux expositions se révèlent très épurées, monochromes ou alors bi ou tricolores...Les détails superflus sont éliminés en faisant travailler la matière.

Partisan de l'«action painting » il reflète le geste créateur tout en orchestrant un équilibre entre l'espace positif et l 'espace négatif.

Il se définit comme artiste expressionniste abstrait totalement atypique.

« Partir de rien ...pour arriver à ...un tout »

« Rendre visible ...l invisible »

Récompenses oeuvres primées "prisonners" artisticulturel Avignon 2011 "aliens in love" abstract art 2011 1er PRIX Mos art d or à Yvoir 2011 Prix du public à Falisolle 2011 Sélectionné au grand prix des arts de Woluwe st Pierre 2011 Lauréat du concours internAtional radiance 2011 BULGARIE Présélection a rtbf canevas 2012 1er PRIX ABSTRACT ART 2012 1er PRIX LES AMIS DES ARTS DE LA SOMME A AMIENS 2012 2emPRIX PRESELECTIONS ROYAL TALENS 2012 OEUVRE ENTREE DANS LA COLLECTION DU MUSEE DES BEAUX ARTS DE LIEGE 2012 1er PRIX DU PUBLIC SALON D ENSEMBLE DES ARTISTES GEMBLOUTOIS 2012 2em PRIX FIGURATIF ESPACE NLB MEDAILLE DE BRONZE SALON CONTEMPORAIN DEVIL' ART-DENNES 2013 MEDAILLE D ARGENT ACADEMIE EUROPEENNE ARTS-LETTRES-PHILOSOPHIE 2013 1er PRIX FIGURATIF ESPACE NBL MEDAILLE D OR SALON CONTEMPORAIN DEVIL ' ART-DENNES 2014 ART AWARD ACHIEVEMENT CONCOURS INTERNATIONAL D ARTS CONTEMPORAINS 2014

OUVERTURE D UN ATELIER A BEN AHIN AVEC MARC MATHIEU «L' ATELIER D ARTISTES LA POTERIE » DEPUIS 2011...EXPOS...PORTES OUVERTES ...EVENTS...

INITIATEUR ET ACTEUR DU PROJET "WE LOVE ART IN EUROPE" DEPUIS 2013 A BRUXELLES,2014 A LIEGE,2015 A FORBACH (F) 2016 A CHAUDFONTAINE...

PERFORMANCE QUI CONSISTE A REALISER UNE OEUVRE COLLECTIVE DE 10/3M PAR 28 ARTISTES REPRESENTANTS LES 28 PAYS DE L U.E.

REPRISE DU FESTIVAL INTERNATIONAL ANDRE COPPENS DEPUIS 2013...SYMPOSIUM...UNE CINQUANTAINE D ARTISTES TRAVAILLENT DEVANT LE PUBLIC...ANIMATIONS MUSICALES...

CARRE DE LA POTERIE PARCOURS D ARTISTES DEPUIS 2013 ...A LA POTERIE...A LA RESIDENCE DES PRES BRIONS...CHEZ MICHEL ET A.M. LIZIN

GALERIE :SOURCE O COULEURS CHAUDFONTAINE EN COLLABORATION AVEC VALERIE BORNET...DEPUIS 2014...ET A PARTIR DE JANVIER 2016... LA NOUVELLE EQUIPE... ANNE RONCALLI MARC MATHIEU GUY CORNAILLE PATRICK VANDEN. VERNISSAGE TOUS LES PREMIERS JEUDI DU MOIS

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Anne-Marie Weyers : Graphiste, peintre & graveur.

Anne-Marie_Weyers_v.jpgAnne-Marie Weyers artiste connue et reconnue, nous vient de Bruxelles, son parcours de créatrice en art graphique est assez atypique autant que multidisciplinaire.
Rares les artistes qui comme elle excellent en tant de disciplines, dessin, gravure, lithographie, peinture, illustration, avec un parcours de formation digne d’une exemplaire européenne, car un peu à l’instar des maîtres du passé, elle s’initia en Italie, en Tchéquie, à Paris, Prague, Florence et bien entendu Bruxelles. Et cerise sur le gâteau, ayant fait ses humanités gréco-latines, elle taquine également les muses de la poésie.
Titulaire de nombreux prix des beaux arts, ses œuvres furent visibles dans beaucoup de pays d’Europe et d’Europe de l’Est, sans oublier le Canada, le Japon, la Chine et même la Corée du Sud bien entendu. Le Nord se voulant assez peu fréquentable et particulièrement repliée sur elle-même, hélas pour son peuple ! Folie, ivresse paranoïaque du pouvoir.
Au travers de son expression Anne-Marie Weyers préserve le fil conducteur inhérent à ses multiples disciplines, écoute ses voix intérieures afin de mieux en pénétrer le mystère et tenter de retranscrire au plus près cette musique secrète.
Au rythme de cette mélodie discrète Anne-Marie se laisse transporter, attentive en espérant décrypter les messages colorés qui la conduiront vers une certaine idée de la beauté et de la paix.
Pour notre artiste, créer c’est se mettre à l’écoute des racines profondes, c’est se nourrir de l’universelle mémoire de l’humanité, c’est retrouver sa matrice originelle et éventuellement tenter de traduire la page azur du ciel où tout est inversé comme le sont les ramures et racines d’un arbre. Symbole du dédoublement et de l’éternel recommencement.
Ainsi Anne-Marie Weyers peut voir dans le ciel une terre fertile où se sustenter et dans la terre un espace de lumière propice au rêve.
Surtout n’oublions pas que notre amie Anne-Marie Weyers nous vient des terres de l’art symboliste, surréaliste et visionnaire, haute tradition des artistes belges issus des maîtres anciens tels Bosch, Bruegel, mais également plus proches de nous Khnopff, Ensor, Ranzy, Delmotte, Gucciardo, etc.
Les œuvres d’Anne-Marie Weyers sont d’une belle qualité, tant graphique que chromatique, le métier de peintre est ici au bout du pinceau, de la plume ou du crayon dans son plus subtil aboutissement.
Tout s’harmonise, la composition est à la fois figuration et abstraction.
Anne-Marie Weyers par son talent graphique rend hommage aux poètes, car pour elle tout est intimement lié.
Nous sommes toujours dans l’effet miroir, la poésie devient image, l’image se fait poésie !
Indéfectibles, la vie, la mort nous observent, le monde des ombres nous nargue et l’amour par défi ose embrasser la dame à la faux en se disant que rien vraiment ne presse.
Heureusement il arrive parfois que quelques bons anges rédempteurs veillent.
D’éminents critiques d’art et gens de lettres se sont attachés à l’œuvre d’Anne-Marie Weyers, tel le grand Tomas Owen, qui souligna que la majeure partie de ses œuvres à caractère symboliste rejoignent là un courant fécond dans l’art belge contemporain. Quant à l’incontournable Anita Nardon, elle voyait dans l’art de notre amie, un mystérieux fil d’Ariane qui guide son travail narratif au gré d’un rêve fantastique.
Plus modestement, je soulignerai que les œuvres d’Anne-Marie Weyers transforment ce qui pourrait être hermétique en rêverie poétique, le drame de la vie devient ludique et plus supportable. La mort, le bœuf, la grenouille et le chat jouent sous le regard éberlué d’un musicien improvisé et la crédulité d’un couple d’amoureux s’illusionnant encore sur l’amour et l’éternité.
Pour conclure, à la question : «  Qui êtes-vous ? »
Anne-Marie Weyers répond : « Une menue plante qui rêve de fleurir dans les clairières où la brume se fait lumière. »
Alors je vous laisse dialoguer avec la lumière tamisée contenue dans ses tableaux pour peut-être y décrypter les signes ésotériques porteurs d’un massage onirique.

Michel Bénard.
Lauréat de l’Académie française.
Chevalier dans l’Ordre des Arts & des Lettres.

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Thalie B. Vernet(19 photos)

Thalie B. Vernet ou l'énigme du Vivant

vernet_v250.JPGDécouvrir le travail photographique de Thalie B. Vernet c'est comme pratiquer la plongée dans les arcanes sensibles des tréfonds humains...
Toute de contemporanéité, la photographie est ici matière à capter l'émotion dans sa plus pure spontanéité, à saisir la fulgurance d'un instant, à mettre en abyme l'anima même de l'artiste et du sujet, à surprendre l'immédiateté quintessentielle de la Vie...
Thalie B. Vernet échappe à tous diktats, elle n'a de cesse de se jouer des apparences, de traverser le miroir pour appréhender au plus juste cette vérité plurielle des âmes...
Lorsqu'on observe ses œuvres, qu'il s'agisse d'un portrait en noir et blanc, d'une tête de cheval, d'un corps d'homme nu, d'un paysage forestier, ce qui nous happe en premier c'est la sensualité qu'il en émane...
La photographe révèle en toute chose la part de volupté, de charnel, comme si tout était question de désir... désir d'un Vivre élémental et sensitif pour conjurer la fuite du temps.
Thalie B. Vernet possède pleinement son art, maîtrisant la technicité, s'adonnant tant à l'argentique qu'au numérique selon ses choix stylistiques, elle invente sa propre esthétique, désireuse de susciter l'interrogation chez le regardant, d'interpeller son imaginaire, de confondre la réalité dans une mise en scène informelle... réminiscence qui sait de son passé de comédienne.
L'artiste nous invite à une libre circulation intelligible et différente du regard, entre rêve et réalité, l'artiste légende son travail, répertoriant les corps, les postures ; ancienne danseuse classique, Thalie B. Vernet en conserve un goût pour une gestuelle inspirée, interprétant également nature et paysages selon une identité toute personnelle, usant avec acuité des jeux d'ombres et de lumière pour une image inédite empreinte de mystère et de passion à l'instar de la Vie...
Thalie B. Vernet est de ces artistes novateurs qui par-delà le processus photographique érige une histoire intime où l'être imprime aux artefacts ses émotions mais aussi sa vision de l'humanité...
L'artiste initie consciemment ou non une symbolique de la dualité humaine, diseuse d'absolu jusque dans ses peurs, ses errements, ses failles...
Vous l'aurez compris, l'image relève ici d'une disposition à mettre en exergue le beau, le différent, à saisir l'indicible, à révéler par-delà le paraître l'être, à jouer de la présence pour suggérer l'absence... Thalie B. Vernet photographie ces déchirures intimes qu'un regard, une peau confessent à l'objectif malgré eux... Entre tendresse et distance, l'artiste redessine l'énigme du Vivant.
La photographe semble nous dire via ses instantanés subtils tout le faillible de notre impermanence humaine...
Apprenons à regarder, à observer, à comprendre... l'artiste tente de déciller nos yeux et nous entraînant à sa suite, de nous faire pénétrer l'autre versant d'un médium aujourd'hui encore trop peu reconnu comme un art à part entière par le public lambda... et pourtant Salvatore Dali ne disait-il pas que "Tous les chefs-d'œuvres ont toujours été des photographies"?... L'œuvre de Thalie B. Vernet semble vouloir y faire écho...

Nathalie Lescop-Boeswillwald
Docteur en histoire de l'art,critique
Directrice de "pARTage".


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Louis Maniquet(20 photos)

Louis Maniquet

maniquet.jpg

Je m’appelle Louis Maniquet. J’ai 19 ans et je viens de finir ma deuxième année de DUT MMI (Métiers du Multimédia et de l’Internet). Dans cette formation pluridisciplinaire, nous apprenons plein de choses, toutes liées au web et au numérique (développement de site web, création d’interfaces numériques, tournage vidéo, etc…).Je sais à présent que je souhaite m’orienter dans le domaine du graphisme.

Je suis passionné par ce domaine et celui de l’image en général. J’ai pris ma première photo très jeune avec l’appareil photo de mes parents qui était un appareil argentique.

Comme je l’ai dit, j’ai toujours aimé travailler l’image et c’est donc pour cela que je me suis tourné vers la photographie. J’ai acheté mon premier reflex (que j’utilise encore) il y a maintenant 2 ans. J’ai tout de suite accroché à la façon dont on utilise un tel appareil et tous les styles de photos que l’on peut faire avec. J’ai petit à petit découvert la puissance d’un appareil photo reflex et toutes les fonctionnalités qu’il nous propose. En effet, il est possible de faire tout type de photos tels que l’exposition longue, la macro, le bokeh et plein d’autres.

Pour ce qui est de mon apprentissage, j’ai commencé en visionnant des tutoriels sur youtube puis j’ai continué en autodidacte. Dans tous les cas, pour maîtriser, il faut pratiquer. Etant parti 3 mois en stage à Londres, j’ai largement eu l’occasion de pratiquer la photo de rue. J’ai vraiment pu profiter de cette magnifique ville pour réaliser de nombreux clichés.

Je recherche toujours l’originalité, et aborde mes sujets sous un angle différent. J’ai envie de partager ma vision des endroits dans lesquels je vais. J’aime beaucoup partager ma passion avec les autres notamment sur les réseaux sociaux. Par la suite, je souhaiterais voyager dans de nouvelles villes et découvrir de nouveaux lieux. Il y a tellement de choses à voir et à partager...

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Nicolas Perquin(15 photos)

"Nicolas Perquin, une pensée iconique du monde"

theme_social_existentiel_v.jpgPeintre numérique, Nicolas Perquin s'exerce également à la photographie, complétant ainsi une démarche artistique en quête de renouveau sémantique, profondément contemporaine, usant des outils en lien avec le monde de l'image pour l'enrichir, la parfaire.
    Le travail photographique de l'artiste emprunte des thématiques similaires à sa peinture numérique, deux facettes qui ne cessent au fil des oeuvres de se compléter, de se faire répons par-delà les supports traités.
    Les photographies de Nicolas Perquin sont tantôt proches du pictural, presqu'abstraites, tantôt graphiques, diseuses d'une créativité inventive.
    L'oeil du photographe est aiguisé, à l'affût du monde dans son identité plurielle, réinterprétant les codes sociétaux, décloisonnant et réinventant une humanité en perpétuelle mouvement, toute de fulgurance.
    Une poétique du sujet fait jour ici, Nicolas Perquin s'aventurant dans un traitement novateur de l'image où sensible et esthétique sont étroitement liés.
    Se jouant des frontières entre la photographie et l'art numérique, l'artiste brouille les cartes et entraîne le regardant dans un univers tout à la fois surréel et symbolique. Il dévoile la quintessence de l'image par un travail d'ombres et de flous, signifiant par la couleur, l'angle de vue sa vision quasi scénique du monde et de l'instant saisi.
    Il émane de ces photographies une force tranquille qui rassure... qu'il s'agisse d'une série sur la danse, de travaux sur l'abstraction ou d'oeuvres axées sur une poésie du quotidien, l'on perçoit en fil rouge une vitalité, une réactivité face à la vie qui ne peut que remporter l'adhésion!...
    Nicolas Perquin possède sa propre dynamique créatrice, fait preuve d'intuition, de sens de la composition, mêlant figure et rue pour une image à valeur sociale.
    Le geste photographique s'inscrit dans l'oeuvre elle-même et sait être spontané lorsque le propos l'impose.
    En marge des modes, l'artiste crée sa grammaire visuelle et y demeure fidèle.
    Il véhicule avec un talent certain une pensée iconique du monde témoignant de la fugacité des choses et de l'impermanence des êtres.
    Si la variété des sujets empêche encore pour l'heure que ce corpus forme un tout, il n'en demeure pas moins que le travail photographique de Nicolas Perquin mérite toute notre attention et n'en doutons pas, saura dans l'avenir nous étonner et nous enchanter!

Nathalie Lescop-Boeswillwald

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Patrick Pinaud(22 photos)

Patrick Pinaud

Patrick_Pinaud.jpg

Photographe , je suis ingénieur NTIC de formation, créateur de sites web .

La photographie est avant tout un moyen personnel de liberté d'expression, de création, de voyage intérieur.

Je suis venu à la photographie en plusieurs étapes. Dès ma tendre enfance, j'ai eu la chance de voir et de suivre un oncle photographe, qui a su m'initier à cet art !

J'ai fait mes classes il y a 35 ans avec un appareil Reflex argentique, puis je me suis un peu éloigné de la photographie pendant mes années de travail « intensives » à Paris.

Après une rupture choisie avec la vie en région parisienne, je me suis installé à la campagne, source vitale de mon enfance, pour changer complètement et radicalement ma destinée. Mes journées sont maintenant rythmées autour de mes  jardins intérieur et extérieur...

 J'ai repris alors ma passion, voilà 17 ans déjà , avec, je crois,  plus de maturité et un regard sur le monde qui nous entoure bien différent.

Qu'est ce que la photo à mes yeux ?      C'est une photo que j'aimerais avoir auprès de moi au quotidien, une photo qui exprime une disposition graphique avec l'émotion du moment.

Mes sujets préférés se trouvent la plupart du temps dans la nature, dans notre quotidien, ils sont empreints de simplicité, de réalité. Ils cherchent à exprimer dans l'instantané mes ressentis  ; sérénité, béatitude, joie, gourmandise, colère, tourment, blessure, solitude...tout ce que nous ressentons en humain est présent dans les éléments naturels et le paysage.!

Photographier c'est saisir et fixer l'instant ! C'est partager une émotion !

Patrick Pinaud

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Sylvette Simon(18 photos)

Sylvette Simon ou l'étoffe des jours

sylvette_simon.JPG

L’artiste a longtemps sommeillé en Sylvette Simon avant d’accepter d’être considérée comme telle, malgré son indéniable talent pour une photographie tout à la fois esthétique, sensible et poétique, diseuse d’un monde ciselé dans l’étoffe des jours mais aussi d’un univers en filigrane d’une vérité humaine plurielle.

Regarder une photographie de Sylvette Simon c’est apprivoiser le temps qui fuit, cheminer au cœur des saisons, s’aventurer en des lieux insolites, saisir la beauté d’un visage, aimer tout simplement la Vie…

Sylvette Simon possède le fameux « œil intérieur » du photographe, instinctive, elle observe les êtres, la nature, les objets sous un angle différent car totalement sien, ne se laissant distraire par aucun facteur extérieur autre que son sentiment propre, sachant ce qu’elle souhaite retranscrire du visible mais aussi de l’invisible… car la frontière est mince entre ce qui existe et ce qui est seulement suggéré ou rêvé… encore faut-il savoir appréhender l’espace et l’immédiateté pour « capturer » l’instant dans toute sa dimension…

Sylvette Simon étonne, émeut, interroge… selon ses thématiques, mais toujours interpelle tant ses photographies sont révélatrices d’une appartenance à l’humain et à l’élémental…

Qu’il s’agisse de nature-mortes, de paysages suspendus aux lèvres du ciel, d’enfances enchantées, de prises de vue abstraites, d’intérieurs aux mises en scène pleines de charme, tout nous parle avec cœur et générosité… Parce que Sylvette Simon est cette artiste du ressenti, ses photographies nous entraînent en lisière de ce nous, identificatoire et pourtant si anonyme parfois… Prouesse due à la maîtrise de l’artiste et à sa perception singulière du monde…

Imaginative dans l’abord de son thème, Sylvette Simon l’est aussi dans ses choix… tout est prétexte à créer, inventer un autre regard… pour un partage profondément humaniste de l’œuvre…

Sylvette Simon photographie les âmes tout autant que les apparences, nous démontrant combien abysses et surface vont de paire…  comme si tout se confondait par-delà la physionomie des choses et des êtres…

Par petites touches impressionnistes, à l’instar du peintre, Sylvette Simon immortalise sur le motif son sujet… Son regard affûté est significatif de son approche spontanée de l’image à venir, que ce soit un profil de fillette empreint de gravité et d’innocence, une interprétation d’un lieu public où l’artiste ajoute sa part d’intime, une vision organique de la nature habilement portraiturée, Sylvette Simon fait preuve d’une intelligence morale et d’une curiosité bienveillante qui apportent à sa photographie intensité et vitalité…

L’œuvre mêle adroitement romantisme et réalisme pour une expression aux contrastes émouvants…

Sylvette Simon nous dévoile les contours d’un monde oscillant entre ombres et lumière, à l’image de l’homme…

Sylvette Simon s’emploie à redéfinir l’image, approchant pénétrant au plus près de son sujet comme en quête d’une résonance personnelle qui pourrait expliciter son amour de l’existant sans jamais désavouer le possible rêve qui jouxte le réel…

Originale et belle, la photographie de Sylvette Simon n’est finalement rien d’autre que le miroir sans tain de notre humanité…

Nathalie Lescop-Boeswillwald

Docteur en Histoire de l’Art, critique et poète.

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Liliane Caumont(21 photos)

Liliane Caumont

La sculpture est pour moi une histoire de passion depuis bientôt 40 ans. De formation littéraire j'ai découvert le modelage en Espagne où j'ai vécu de longues années. 

J'ai longtemps travaillé la céramique comme matériel définitif jusqu'à mon retour en France en 2000 où j'ai commencé le bronze et la résine.

Je me raconte à travers mes oeuvres et les thèmes qui m'obsèdent sont récurrents: la femme, la communication avec l'autre, le monde tel que je le perçois. Mon obsession pour le corps m'a fait m'orienter vers une forme réaliste très peu à la mode dans l'expression conceptuelle qui domine actuellement. Mais je revendique de plus en plus le savoir-faire, la connaissance du métier qui semblent être des valeurs périmées, ainsi qu'un retour à la sculpture monumentale dans l'espace urbain de façon à rendre l'art accessible à tout un chacun. 

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Etienne Fatras(21 photos)
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Jean-Michel Pilard, une oeuvre-légende

illustre_texte_pilard.jpgEvoquer l'oeuvre du sculpteur Jean-Michel Pilard demande une réelle immergence dans le monde intérieur de l'artiste où l'élémental et le cosmogonique structurent une pensée à la fois destinale et mémorielle de l'humanité...
Jean-Michel Pilard, adepte d'un symbolisme onirique, transcende ses connaissances archéologiques de la terre-mère, privilégiant une vision inspirée de la vie où l'esprit du beau, du sensible, du spirituel révèle cette parcelle d'éternité qui nous habite...
Entre songe éveillé et surréel, le sculpteur transfigure signes telluriques et forces organiques en une oeuvre où l'Imaginaire côtoie les Origines ; vestige d'une ère fantasmagorique où une autre vérité se modèle...
Nature et Bestiaire s'attachent ici à prononcer le sacré de la Vie, entrouvrent une porte sur l'Autrement... par laquelle l'homme éclairé peut se glisser et accéder à la pleine conscience...
Chemin initiatique s'il en est, les créations de Jean-Michel Pilard mobilisent tout le savoir-faire du sculpteur artisan d'art autodidacte, ayant fait son apprentissage des Métiers de la Fonderie d'Art à la cire perdue auprès du Maître fondeur aujourd'hui disparu Jean Capelli.
On ne peut que constater la maîtrise des formes, des volumes, des patines, le sens de la matière, de l'espace, indéniablement il y a du métier ici, le goût du travail bien fait, l'intelligence du geste, n'en déplaise à certains, on ne s'improvise pas artiste sculpteur, on le devient au gré des expériences et du temps passé à oeuvrer en atelier, avec humilité et passion... Jean-Michel Pilard en est l'exemple parfait.
Ce n'est pas anodin si en novembre 2014, sa candidature à la Fondation Taylor est acceptée, par ricochet en avril 2015 il y expose en compagnie des artistes du Musée de l'Imaginaire, où il a présenté ses oeuvres de 2001 à 2006 et dont il est membre grâce à sa rencontre avec Jean-Jacques Lamenthe, sculpteur et vice-président du dit Musée.
Reconnaissons à l'artiste le mérite d'un parcours atypique puisque durant 28 ans, il travaille patiemment à sa sculpture sans véritablement la dévoiler au grand public (exception faite de quelques expositions), ce n'est qu'en 2013 qu'il se décide à participer au Marché de l'Art Contemporain de la Bastille à Paris, se sentant enfin prêt à faire le grand saut... preuve s'il en était de la modestie de l'artiste face à son oeuvre, apprécions à sa juste valeur cette authentique simplicité...
S'il nous faut définir la sculpture de Jean-Michel Pilard, nous la dirons appartenant au courant du réalisme fantastique, ou encore proche d'un surréalisme revisité... mais est-il besoin de toujours étiqueter une oeuvre pour la comprendre, l'aimer ?... laissons cela, c'est un autre débat... Diseuse d'un univers de légendes de rêves où la beauté ré-enchante l'être profond, elle est cette quête poétique et absolue qui métamorphose l'homme en alchimiste... Jean-Michel Pilard façonne le tangible pour suggérer l'indicible... ou comment traduire les frémissements de l'âme...
Le sculpteur transforme expériences extra-sensorielles, connexions cosmiques, énergie et vibrations en une oeuvre-légende pour tenter d'exprimer par le truchement de la création la pensée quantique... l'unicité au coeur du Tout...
Les sculptures de Jean-Michel Pilard offrent au regardant plusieurs lectures possibles, nul besoin de connaissances particulières, nous sommes en présence d'une oeuvre universelle qui résonne en chacun selon son propre niveau de conscience, néophyte et initié trouveront ici matière à avancer, à comprendre...
L'artiste élabore une oeuvre singulière toute de force vitale, de correspondance où terrestre et céleste s'imbriquent dans un même élan créateur.

A découvrir absolument!

Nathalie Lescop-Boeswillwald
Docteur en histoire de l'art,critique
Directrice de "pARTage".


Biographie

nicole_atelier_v250.jpgNée en Normandie, ce sculpteur, poète est la seconde d’une fratrie de 7 enfants. Elle habitait une maison isolée au cœur d’une forêt, face à un étang. Elle sera marquée par cette atmosphère propice au mystère, à l’étrangeté et aux mythes. En 1994, elle écrit son premier recueil de poésie et débute une formation de sculpteur sur terre avec Michalinka STUART artiste peintre-sculpteur. Elle suit cette formation pendant 5 ans, puis ouvre son propre atelier et travaille également différentes pierres.

Formée à la psychanalyse pendant plusieurs années, à la faculté de Saint-Denis, elle se nourrit également de nombreuses lectures traitant de mythologie, d’ésotérisme, de philosophie, de psychologie qui influenceront fortement son regard et orienteront son œuvre. Sculpteur et Poète, Nicole PIQUET-LEGALL sculpte les mots et nous raconte la terre. Ses textes et ses sculptures s’entremêlent, la poésie de la terre répond à l’empreinte de ses poésies pour nous conter son histoire, pour nous conter notre histoire imprégnée de lyrisme, de mythes, de symbolismes.
Auteur de 7 recueils de poésie obtenus par des « Prix de l’Edition ».
Elle a obtenu de nombreux prix tant pour la sculpture que pour la poésie.
Sa dernière exposition de sculptures a eu lieu au carrousel du Louvre en Octobre 2014 avec Mondial Art Academia.

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Helen Powles(20 photos)

Helen Powles

helen_powles.JPG

Helen Powles s’est passionnée pour la terre et la troisième dimension depuis son arrivée en France et des rencontres décisives avec des céramistes. Elle crée des pièces uniques en grès, une terre très fine, souvent associée à d'autres matières comme le bois, le verre et le béton cellulaire, qu’elle fait faire quelquefois  en bronze. Souvent primées, ses œuvres en grès, de teinte presque naturelle, patinées à l'or et aux ocres, soulignent  l'antithèse d'une modernité brute et agitée, et manifestent une spiritualité, une intériorisation, une douce humanité.  Des feuilles fines de grès, montées sans armature autour d'un vide central, reflètent le paradoxe de l'âme humaine – archétype éternel et symbole fugitif.